Balade du Touquet

Par Loopirate

Il est 6 heures 40,tout le monde est là ou presque : Cat Woman dit Ma Mie le matin et Pépette le soir, The Doc, Josselin Planet, et le Boss.

Le Taz ronge son frein, il manque un cavalier, Surcouf et le sac dos. Ah! Enfin les voilà. Nous partons, il est 7 heures... Côté météo, pour l'instant la température est supportable.

Nous montons vers le Nord, Le Touquet. Les routes sont vides de monde. Les destriers mécaniques galopent à une allure soutenue. Arrivés dans les plaines de l'Oise, la température baisse, ça piquouille. Première halte, nous ménageons les montures. Elles ont besoin de leur seau d'avoine.

Le plein fait des motos, direction Abbeville. Nous apprécions le lever du soleil, nous aimerions qu'il chauffe un peu plus. La brume dessine des paysages féeriques, une photo, non, juste un souvenir.

Nous nous arrêtons chez Marylin. Un kawa, un chocolat, bref une boisson chaude nous réchaufferait.

Le sac à dos rajoutera une couche, bah oui. Frisquet, frisquet. Avant dernière étape, une halte au Relais Esso pour les montures qui n'ont pas encore eu leur seau d'avoine.

Nous arrivons aux alentours de 11 heures 30 au Touquet en attendant les autres : Martial,Christophe, Karo. Mig 29 est le premier, il participe à la petite séance photos entre potes sur la plage ensoleillée, histoire de graver ça sur disque dur et de les publier sur un réseau dit social.

Nous mangeons à l'Enduro pour des baroudeurs de la mécanique à 2 roues, c'est pile poil. Et twist again, re-petites photos de groupe au complet.

Arrêt à Montreuil dans une boutique de chocolat qui fait le bonheur de Christophe et Karol.

Après avoir pris grand un bol d'air, retour au bercail en quittant nos potos de Brussel et Lyon.

Un retour, sans encombre, la chevauchée fantastique fonce vers la capitale et sa banlieue, on laisse de la gomme sur le bitume, on fonce , on décrasse les montures et les cavaliers.

Ah ! J'oubliais, l'arrêt dans le rade, les jeunes cavaliers nettoyant leur visière avec amour, un moucheron ferai tâche. Josselin, heureusement que The Doc est là avec sa boîte à outils pour Ducati, sinon tu rentrais chez toi sur la jante avant.

Belle journée

Par Quegorosoit

Comme on dit "il faut tourner la poignée tant qu'elle n'est pas à toc"

Donc connaissant ma mémoire phénoménale je vais m'empresser de vous conter ce que cette journée d’excursion au touquet fut pour moi.

Il était une fois, le chiffre 5, celui-là même que je n'avais plus eu l'occasion de voir depuis des années, comme ça tout seul, en deuxième position de mon... mes horloges (je suis entrain de me rendre compte qu'il y a bien 10 endroits accessibles de mes petits yeux en ce moment même avec l'heure affichée, rien qu'en faisant un tour de fauteuil de bureau).

Je donc eu l'honneur de contempler celui-ci ce matin et à ma grande surprise j'étais en forme (veuillez restreindre l'accès de ce texte à tous sauf mon chef, merci).

Il semblerait qu'un certain gêne, venant d'une espèce rarissime qui a dans son habitude de tournoyer sans cesse, soit à l’origine d'une envie irrationnelle de ne pas dormir le matin !! et chez les potes, l'irrationnel on aime ça, même si on ne le montre pas toujours très bien.

Je part donc "à la fraiche" comme dirait notre jeune et vigoureux mentor, pour faire mon petit plein (que j'aurais dû troquer pour quelques minutes de sommeil), je m'en voulais tellement que je n'ai pas arrêté de me frapper pendant le trajet (si si, tout le cortège vous le dira, même si de mauvaise langues parleront d'un certain "froid", vous qui vous êtes levé à 14h !! faisait pas froid hein ? vous voyez).

J'arrive enfin, après avoir traversé aubervilier (je n'aime pas arriver en avance, tout le monde s'en apercevra facilement, j'ai donc choisi de ne pas prendre l'A1, na !!) j’aperçois une énorme moto d'un noir brillant au côté d'un beau jeune homme tout fringuant et ... (est-ce qu'en faire trop c'est pas pire en fait ?) en tout cas j'ai eu du mal à me garer, y avait une épave laissé ici tantôt de travers, comme si se garer comme tout le monde pouvait être dangereux pour une moto !! vous y croyez vous ?

Il y avait bien sûr deux personnalités bien connues dont je n'ai pas encore parlé, Le Taz et The Doc, qui m'attendaient et ... qui ont même continué à m'attendre après mon arrivé "ah mince Jo on ne t'a pas entendu arriver !!" ah bah sont sympa les potes !!! rhoooo Bon, je l'avoue, par ce que j'en avais marre que ma moto fasse un bruit tellement magnifique qu'il en rendait plus d'un jaloux, j'ai décidé de demander à mon mécano (qui est avant tout un très bon pote, mais cela est une longue histoire, qu'il soit fort sympathique et passionné par la mécanique moto résume en gros le personnage) de rendre mon pot un peu plus silencieux.

Avec les moyens du bord je me suis retrouvé à passer d'une ZXR400 à une zxr400, je me rappelle que ma ninja250 faisait quasiment le même "type" de son après avoir "légèrement" chuté et que le pot se soit fait une petite bosse (oui, tout seul comme un grand !!).

C'est là que ça se complique, même si nous ne fûmes pas nombreux (nous attendons les résultats de la gendarmerie, de la ffmc et d'une organisation politique indépendante pour vous fournir les chiffres !!) je vais bien avoir du mal à me rappeler de qui s'appelait comment, mais peut-être que je vais me souvenir des motos et de quelques petits détails croustillants.

Une fois au complet à la porte d'aubervillier vers 6h40 :

- Quegorosoit dit aussi "pseudo a déterminer" en ZXR400 ... zxr400

- Le Taz, un petit nouveau, je reviendrai sûrement là dessus pour vous le présenter prochainement !!

- The Doc es proctomobile en Ducati, il n'est pas tombé en panne mais bizarrement il plane toujours dans l'air, et même ses paroles, une sorte de "elle roule !!! mais j'entends un truc...".

- Une maman, un canard, et sûrement un caneton mais là j'vois pas, sûrement le nouveau !! en tout cas c'était une Honda et je crois qu'elle aidait The Doc à trouver sa panne en débrayant fréquemment, forcément ça l'a ralenti pendant tout le trajet, compatissons tous ensemble.

- Une autre Honda avec deux jeunes motard (ou presque) et visiblement ils n'ont pas osé dépasser la ducat, prendre le risque de se recevoir une vis à tout moment !! deux motards bien courageux(se).

J'espère ne pas oublier de moto, mais je crois que 5 est un bon chiffre.

On part donc en direction du touquet et là je ne vous décrirais pas le trajet par ce que ça ressemblera plus à "vroummmm zzzoummmm pshhhhh vroum vroum" qu'à quelque chose de constructible, j'ai plus une mémoire à émotions qu'à informations généralement.

Sur la route j'étais donc derrière Le Taz et parfois dans mes rétros se trouvaient des motards, je pense que c'était bien notre belle équipe mais le doute subsistait quand même lorsque l'on dépassait allègrement les 30 l'heure.

De temps en temps je reconnaissais les gestes d'alerte pour les paparazzi qui attendent éternellement que Le Taz croise par hasard leur chemin, vous avez dû vous apercevoir qu'ils nous confondent tous avec lui, c'est fous ça !! pour passer incognito on descendait alors à 10 avant de repartir tranquillement à 30 ou ... oui, dès fois 40 je vous avoue.

Heureusement, sur une longue route comme ça j'ai eu la chance de profiter des attractions motardesques du Taz :

- Drift de remorque, exercice simple pour la remorque, par contre le motard doit faire déraper sa roue arrière en virage et y en a qui ont essayé !! le Taz n'a pas eu de problème.

- Après le tour du lapin dans le chapeau nous retrouvons la disparition d'oiseau, d'ailleurs l'oiseau avait disparu avant et après sa rencontre du Taz, j'ai croisé des plumes blanches, elles n'ont pas voulues s'exprimer à ce sujet.

- Dri... ah, déjà vu ? bah c'est pas grave, je n'irai pas jusqu'à dire que le Taz sera reçu par arlette gruss en personne mais ce qu'il le fait, il le fait bien.

J'ai été semé au moins une fois, on m'a dit deux mais mon cerveau répond "gzzzzzzzbrrrrrrkkkk", le doute subsistera, en même temps j'étais resté en 6ème !! alors je demande une seconde chance.

Je pense avoir amélioré ma conduite, le fait de pouvoir rouler un peu en dehors de la ville m'a permis de mieux travailler mes courbes (j'ai peut-être abusé certaines fois dans les ronds points, mais en même temps ça ne frotte toujours pas !!), sur le retour et des routes connues j'ai pu remarquer une différence.

Nous arrivons donc à .... on était où déjà ? ah oui, le touquet, c'est sûrement dans le nord vu la chaleur constatée et au moins proche de la mer (vu qu'il y avait surtout du poisson à manger !!).

On se gare à l'endroit "habituel" et là une femme nous montre un panneau "les motards c'est pas là mais ici !!!", hop hop on sort les pinces pour démarrer la ... ah non, pas cette fois là, on va tous tranquillement se garer à l'endroit indiqué et le Taz fait plein de photos pour immortaliser l'instant tout en nous montrant un objet magique, le régulateur de vitesse pour moto.

Et là on comprend que ses mouvements de bras parfois très expressifs sur sa moto étaient juste là dans le but de tester cet objet.

Une fois sur place nous réservons au restau habituel (pour ma part c'est un ensemble d'évènements tout à fait nouveau et je m'y fais bien) et l'on s'installe à un bar pour boire quelques cafés/chocolats en attendant la venu de quelques belges non belges venant de Belgique une fois !!

On est donc rejoint par une jeune motarde en BMW (sûrement un 800truc ou chose car The Doc n'arrêtait pas d'en parler) un beau gilet jaune en ... pas vraiment mon style de moto, le Taz vous en parlera mieux que moi.

Je m’aperçoit, en regardant de loin nos motos, que c'est tout de même ma petite hurleuse qui attire le plus de regards curieux et contemplateurs, normal me direz vous et je ne vous contredirais pas.

L'endroit est tout de même magnifique, le ciel d'un bleu immaculé, l'ambiance plus agréable que jamais, pas besoin de raconter un si beau moment, il faut juste le vivre !!

On se lance dans un fameux repas, de la viande rouge en veux-tu en vois là (car le poisson c'est comme la salade, y en a d'autres qui mangent ça pour nous !!) et malgré toute mon envie d'un gros morceau de barback, je me lance dans un test d'un plat inconnu.

Je ne me souviens même plus du nom, et là, même si ça ne se voit pas mon cerveau à de nouveau faim, je vais donc aller à l’essentiel en vous laissant chercher comment s'appelle un plat du type "port en gelée", servit froid, pas mauvais mais je ne le recommande pas comme plat principal, génial avec une assiette de charcuterie par contre.

Le repas se poursuit (en s'étant commencé sur un quasi général "assiette de charcuterie", même si maman canard et la passagère de la Honda VFR moche comme tout, je préfère largement la ducat, goût personnel avec un penchant pour l'esthétisme ancien, c'est très personnel bien sûr, ont choisies une soupe en entrée) sur un dessert pas mauvais du tout, une belle part de tarte aux pommes que je conseille même si la peau de celles-ci ne rend pas la dégustation avec classe facile.

Et pour la suite, mon cerveau "bloque" sur la serveuse et ne veut pas du tout aller plus loin, je suis navré, il est possible et plus probable que la fatigue et la faim explique sûrement aussi cet état de stase cérébrale.

Je conclurai tout de même sur un retour très sympa et d'une impression plus rapide que l'aller avec un final en direction de Cergy accompagné de maman canard, cette fois-ci nous avons enfin pu laisser parler nos vrombissants cylindres jusqu'à la folle vitesse de 110 kilomètres par heures tout ronds, et malgré la vive allure, ce petit bout de retour fut aussi sympathique que le reste de la journée (il paraît que le vrai nouveau de la journée aurait fini sa route derrière une bmw, à 4 roues cette fois-ci, mais l'histoire ne dit pas si son compte tour lui affichait toujours une vitesse aussi folle).

The end.

Coocking time !!

Par The Doc

Le Taz m’a demandé de faire un mini CR de la fin de la balade, après que Josselin et Cat aient quitté le groupe.

Je passerai vite sur le début de la balade, en quelques mots : froid, copains, chaud. La prochaine fois je prendrai un pull et des gants été, j’avais pensé à prévoir une éventuellement pluie mais pas une telle amplitude thermique.

La balade du touquet c’est pas une balade à virolos comme peuvent l’être d’autres balades du club, c’est une balade où on bouffe des bornes entre potes et c’est aussi un des plaisirs du monde motard. Il n’y a pas que la prise d’angle, la trajectoire savante ou la grosse accélération qui nous procurent du plaisir mais aussi le voyage, le groupe, les rencontres.

Mais il y a aussi la grosse accélération et on en revient à ce moment où Josselin et Cat se séparent du groupe à l’approche de la capitale sur des voies rapides où la circulation était peu dense. Le rythme s’est alors naturellement haussé, sans concertation préalable et je pense pour le plaisir de tous les protagonistes pour venir se caler sur un rythme rapide mais non forcé que je qualifierai de « naturel ».

J’ai constaté que les mécanismes de roulage en groupe étaient les mêmes dans ces conditions que tout au long de la journée et que quand on a confiance dans les autres membres du groupe on peut rouler au même rythme qu’on le ferait seul.

C’est le travail imperceptible du leader du groupe qui donne cette impression de mécanique bien huilée où tout se passerait tout seul alors que chaque accélération, chaque dépassement est le fruit de ses décisions.

Mais cette parenthèse s’est vite refermée à l’approche des ralentissements parisiens et on a abordé un rythme fluide pour préserver la mécanique des deux bicylindres du groupe qui n’apprécient guère ces conditions. Les mécaniques chauffent, mon injection fait des coupures et Tazminator a chauffé énormément …

Tazminator qui a affiché une belle autonomie 280 bornes, loin de celle que j’ai connue lors de ma première balade avec elle 190 bornes. Et Cathy mon fier destrier aussi, 5,6 puis 5,3L aux cents, elle qui faisait 9 à 12L avant son réglage… C'était inespéré malgré les derniers kilométres très rapides.

Et je terminerai sur ce point : Cathy qui a enchainé les problèmes d’injection, de batterie puis de perte brutale de pression au pneu arrière cet hiver s’est comportée à merveille sur tout ce parcours malgré les maltraitances dans la fournaise du centre-ville du Touquet où on s’est arrêté à plusieurs reprises. La confiance se réinstalle progressivement et c’était aussi un de mes objectifs en faisant la balade avec cette moto.

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