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         Coin des potes 
           
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Retrouver les CR de notre
    25ème 
    Pique Nique des Vielles Routes
    Baloo
RDV 7h45 devant le POPB qu’ils avaient dit. Alors si j’ai bien compris, il semble que se profile à l’horizon une journée de mouillage généralisé. En clair une bataille de pistolet à eau. Bon, bah nous v’là bien. Avec cette bande de loustics, ça promet. J’ai acheté en catastrophe la veille le matériel dans une grande surface, histoire de ne pas débarquer les mains vides pour la bataille qui s’annonce. Bon, d’un autre côté, j’ai p’têt eu tort. Après tout, est-ce que les gens bien éduqués tirent sur un adversaire désarmé ? Ben non, c’est clair. Alors j’ai p’têt une chance d’en réchapper… heu… moui, mais d’un autre côté, est-ce que des gens bien élevés s’amusent de toute manière à tirer sur les autres ? Hein ? Bah non forcément… Donc, en gros, de toute façon, armé ou pas, je vais m’en prendre une bonne, alors… autant donner le change un minimum !!! Et pis comme ça, ça fera aussi de moi une personne pas bien élevée…Na !!! Hé ! Hé !.. Chouette !!!… Une de plus ... !!!! Plus on est de fous comme on dit…
Réunion, 
      consignes, et on y va. J’avoue bêtement que je ne me suis absolument pas 
      préoccupé de regarder les panneaux pour la première partie du trajet, je 
      me suis juste contenté de suivre le mouvement. Direction Fontainebleau, 
      on passe par les petites départementales à travers la campagne. Première 
      pause clope-pipi-tchatche. Incroyable comme Prunelle 
      (c’est le nom de ma titine 
      pour ceux qu’auraient pas suivi le dernier épisode !) me donne 
      envie de pisser. J’y étais déjà allé avant de partir, puis dans un bar devant 
      le POPB, et voilà que je remet ça ! Putain, ½ heure en selle et ça 
      me démange ! Encore mieux qu’une soupe aux poireaux !!! Les (bonnes) 
      vibrations du twin peut-être… Hem, enfin bref, 
      passons…
Deuxième 
      pause à « Chépaou », ou encore dit 
      « le Donjon », charmant p’tit 
      bled de campagne bien proprêt sur lui avec ses murs et ses toitures impeccables, 
      ses fleurs, son gazon tondu et sa raie au milieu bien comme y faut, et doté 
      enfin d’un château absolument magnifique. Dire qu’il y a des coins comme 
      ça totalement méconnus à un jet de pierre de Paris… J’en ai profité pour 
      faire les courses dans la supérette à Perette (et 
      son pot de Bridélice) passque 
      j’me suis rendu compte que je n’avais rien amené 
      à bouffer !!! Le thème du jour était pourtant clairement « Pique 
      Nique »… Va comprendre Charles… Nan mais s’tu veux, avec moi des fois faut pas trop chercher…
On 
      remet du gaz jusque dans les profondeurs de la forêt de Fontainebleau, certains 
      semble-t-il ayant pris un malin plaisir à arroser quelques cyclistes au 
      passage. On arrive sur le terrain, en pleine verdure, et il fait chaud et 
      beau. La douche qui s’annonce n’en sera que plus bénéfique… Et certains 
      regards et attitudes ne trompent pas. La vache, ça va péter… et ça a pété !!!! 
      Totalement sous-équipé, avec peu de réserve embarquée et peu de puissance 
      de feu (donc avec un manque notable d’allonge dans 
      le tir), je n’ai d’autre choix que la guérilla : ruse, attente, 
      observation, camouflage, furtivité et adaptation au terrain, vitesse, opportunisme, 
      harcèlement, attaque éclair, retraite tactique voire fuite même si nécessaire…. 
      Telles ont été mes armes face à un ennemi en nombre, les bras remplis de 
      canons longs et épais comme une jambe, ou du dernier cri technologique. 
      Une tactique qui marche d’enfer dans ma situation de « guerrier 
      tiers-mondiste » est celle-ci : roder l’air de rien en 
      n’ayant surtout pas l’air de chercher une cible potentielle ou mieux encore 
      sans se faire remarquer, puis fondre à toute vitesse sur la victime de plusieurs 
      assaillants pour profiter de la situation et des jets croisés, histoire 
      de lui en balancer aussi une couche sans se faire remarquer (et 
      donc d’éviter à tout prix la contre-attaque punitive ciblée et dévastatrice), 
      puis enfin de battre en retraite ni vu ni connu. Putain ça marche !!! 
      Hé, les cocos, c’est pas pour la ramener, mais franchement, y’en a quand 
      même qui s’en sont pris plein la tête par un certain Ricounet 
      et qu’en ont jamais rien su !!! Gnierk, 
      Gnierk Gnierk !!!!! C’est donc finalement assez sec que j’ai 
      terminé ce vaste défouloir pour grands enfants (au 
      contraire de certains n’est-ce pas Averell…), 
      pourtant protégés de la tête aux pieds et armés jusqu’aux dents… Comme quoi 
      l’armement…La tête les enfants je vous 
      dit, la tête et c’est tout !!!!
Après 
      avoir fait don de mon pistolet à un gamin tout content qui passait par là 
      (m’en faudra un beaucoup plus puissant l’année prochaine 
      de toute manière !!!) je me suis mis à table histoire de profiter 
      entre autres des financiers et des brownies achetés chez le boulanger à « Chépaou » (à 
      tomber !!!!).
Retour par les petites routes, un peu trop droites à mon goût, sauf pour une petite portion génialissime que certains se feront le plaisir de se faire deux fois d’affilée. On reprend la route, le temps pour moi de constater que l’une des trois pattes de fixations du compteur électronique s’est cassée, avec pour résultat que ledit compteur pendouille vers le bas et tressaute à chaque ondulation ou bosse du bitume. Suuuuuupeeeeer….
 - Tu vois Prunelle, je t’aime bien, mais alors là comme ça des fois tu me gonfle, tu le sais ça ???? Et la liste des petites mesquineries s’allonge… Entre nous c’est l’amour vache.
Mouais, 
      ça doit être ça. Avec elle faut souffrir, sinon elle donne pas. Manifestement 
      avec ces ritales, le plaisir à un prix … Que j’en ai un peu marre de 
      payer je dois dire… Alors la prochaine fois ce sera quoi ?
Pause clope et boisson à « Chépaou II », écourtée par l’orage qui nous pendait au nez depuis un petit moment. Deux groupes se sont formés pour la dernière partie, en fonction de la destination finale, et toujours sous la pluie. A 140 à l’heure sous la flotte, sur les bandes blanches à remonter les files entre les caisses… Houlàlà, pas pour moi ça… Je retourne normalement dans la file, et laisse partir les autres. Direction la francilienne, sans encombre jusque chez moi. Juste le temps de mettre un point de « super glu » sur la patte cassée de ma Prunelle en attendant mieux … et aussi :
 - mettre de l’essence pour la prochaine fois…
- pis encore de la nettoyer au jet…
- pis de l’essuyer…
- pis de la passer au polish…
- pis de vérifier pour la dixième fois qu’elle est bien stable sur sa béquille…
- pis de la caresser…
- pis de lui souhaiter bonne nuit…
- pis de lui jeter un dernier coup d’œil en me retournant juste avant la fermeture de la porte du garage…
Haaa !!! 
      … Kesse’ vous voulez … L’Amour ….. Ben ouais …
    Solo
Ce qui m'a 
    séduit dans ce dimanche, c'est le côté délirant qui se préparait depuis longtemps, 
    les provocations jobartimesques et les supputations sur la puissance des flingues. 
    Je suis resté bloqué sur l'humour d'Audiard et je retrouve un peu l'ambiance 
    « des tontons flingueurs ».
« Des 
    bateaux, des équipées motardes », j'en ai pris beaucoup, mais 
    cela était souvent superficiel, m'as-tu-vu et frimeur.. J' arrive à un âge 
    où je préfère rouler seul qu'entourer de bouffons méprisants qui me font la 
    leçons. Sans le Moto Club des Potes, je serais sûrement désolidarisé de l'ensemble 
    du monde moto. Un vieil ours, sauvé de l'hibernation par le Taz !
Samedi soir, 
    je m'arrache au cocon familial avec le B52. Direction Paname, sans prendre 
    l'autor, pas envie d'engraisser Cofiroute, j'ai un dent contre eux. Je vous 
    expliquerai pourquoi prochainement. Je taille la route pour aller crécher 
    chez le Jé et Talau.
Je tente bien 
    de coller une Lotus Elise pour mater le brin de fille entraperçu. Peine perdue, 
    pfuiitt ! Envolée la belle anglaise ...
Je fais une 
    pause à Jouy en Jojasse, à côté de HEC. Souvenez-vous le lâcher de tracts 
    en hélico au-dessus du sommet du G7.... Je reste là à me passer mon scénario 
    en cinémascope, je me fais mon cinéma. Pour un peu, j'entends la BM de Miguel 
    qui klaxonne !
Bon, j'avais promis de rester zen, pour les allusions, consulter la page des éditions. J'arrive enfin en vue du Technocentre, là où les cerveaux phosphorent sur les Renault de demain ... Toxique !
J'arrive à 
    retrouver à peu près la casa del tourtereaux. Pris en charge par le couple 
    « Made in MCP », je me relaxe !
On fait même 
    une fructueuse réunion de coordonnateurs de balade. Faut dire qu'il se prépare 
    une Tourangelle new look !!
Je défends 
    mon casse-croute face à Roméo, le félin de Talau. Connait pas le côté épineux 
    du Solo, le matou ...
Dimanche réveil, 7 piges, café noir, j'enfourche mon destrier, direction Paname. Un peu dur, le démarrage à froid, pour rejoindre Bercy !
C'est rien 
    à côté du tronçon d'autoroute, pris dès le départ. Au départ, ça roule cool, 
    j'observe le ballet des motos qui circulent, se regroupent. Je crains de me 
    faire distancer, je sais qu'il y a des fermeurs mais c'est gonflant de faire 
    l'élastique en fin de peloton.
Tout à coup 
    je vois enfin le bordel se dissiper, ça devient  
    très lisile, les caisses en rang d'oignons bien sage et le peloton 
    MCP « Groupireee ». C'est mon heure, 
    je vais tous les pourrir !
Je mets gaz et je vois des bras qui me font des grands signes, j'arrive à passer voie de gauche, à découvert, devant deux radars.... Qualifié en pole position, la boîte à lettres le dira !
Je suis surpris 
    de trouver de si belles choses à quelques encablures de Paris. On fera une 
    pause dans un petit village médiéval, avec une immense forteresse. Pour le 
    coup,la boulangerie a plus de succès que les vieilles pierres ! Sympa l'itinéraire 
    forestier, un peu trop de vélos quand même, faudrait voir à libérer le circuit... 
    euh, l'itinéraire, les Poulidor du dimanche !
Est-ce qu'on se prend pour des champions, nous ?
Certainement à entendre les conversations à la Joe Bar team au café !
Moi,je m'en fiche, je roule en catégorie « Vintage ».
Taz mesure le temps qui passe depuis le début du club à la croissance d'une glycine qui a absorbé une barre de ferronnerie, face à la terrasse du café.
Vingt cinq piges, je repense aux bécanes de cette époque, les Bol d'or, les série Z de Kawa, les 1100 XS, une flopée de meules mythiques. Fallait quand même se battre avec pour aller vite !
Le caractère 
    de chacun se révèle dans l'adversité et le danger.
Olaf cherche 
    des excuses pour se protéger, Le Jé est en couverture pour assurer les arrières 
    de sa belle, ils sont déguisés en spermatazoïde. 
    Harry ,toujours fair-play ,manque de gniack,on sent qu'il n'a pas l'âme d'une 
    water-killer.
Averell sort 
    le préservatif XXL, les tongs et forme équipe avec le Taz. Dur de s'approcher,on 
    se fait karschérisé à la lance à eau,genre engin anti-émeute. On se croirait 
    un soir de match OM-PSG !
Des alliances se créaient pour remplir la combine de pluie de Nicolas, le putsch salutaire.
JPF, stoïque, 
    fait le reportage photo.
Rocky se bat pour garder son clopiot au sec et Mario finira par nous faire le mannequin sexy.
Baloo est discret et efficace dans l'action.
Moi, j'en 
    prends plein la quiche pour pas un rond !
Qand on pense 
    que je vais me taper 200 bornes sous la flotte au retour !Ce sont ce que le 
    Taz appelle des micro-orages !
Après un repas réparateur pendant lequel les provocations fusent sur les aptitudes de certains au pilotage, on remonte sur nos meules pour aller vérifier qui dit vrai.
Taz semble 
    avoir trouver l'arme fatale, il se délecte en remontant le cortége, en plaçant 
    quelques coups de gaz rageurs et des wheelings de folie 1,2,3 et repose de 
    la machine en 4. Trop « poussive » 
    the ultimate black bike!
JPF et Taz 
    nous montrent quelques portions de « leur terrain 
    de jeux quand ils roulent OFF ».
On se sépare autour d'un dernier kawa, le retour sur Paname promet d'être toxique car la flotte arrive !
Moi, je repars vers ma Touraine sous la drache. Je me fixe une petit objectif pour me motiver, genre retour en deux plombes sans reprendre l'A10 et je m'y tiens.
Facile, il suffit d'avoir une faible conso pour ne pas ravitailler et une vessie qui n'appelle pas au secours tous les 80 bornes....
Merci à tous pour ce très bon dimanche !!
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    le reportage de notre Balade
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    le CR des Postesbusters